dimanche 12 juin 2011

Romain Amalric : "Nous sommes fiers de l'ambiance qui règne chaque année à la Kup"

Année après année, la Mazamet Kup grandit mais ne change pas. Une manifestation ancrée dans les mêmes valeurs mais avec le souci majeur de faire toujours mieux. Explications avec Romain Amalric, le chef d'orchestre de l'évènement.

Le Blog : Romain, en quoi la Mazamet Kup est unique ?

Romain Amalric : Elle est unique parce que, à ma connaissance, le concept d'invitation individuelle, de chapeau de niveau, de tirage au sort et donc de mélange des joueurs, n'éxiste pas en France dans un tournoi de football. Ni peut-être dans le monde d'ailleurs (rires). Après, ce serait prétentieux de dire que nous avons de meilleures valeurs que d'autres évènements. Mais nous sommes fiers de l'ambiance qui règne chaque année à la Kup : le respect, la convivialité et la solidarité envers les enfants malades. Ce sont de très bonnes bases pour faire un évènement sportif réussi.

Le Blog : Quels sont les petits changements cette année ?

RA : Le changement majeur, c'est que nous avons réinstauré une formule à 100 joueurs, donc avec 10 équipes. La demande était importante et cela aurait été dommage de laisser de côté plusieurs joueurs. La plupart de ceux qui ont connu la Kup souhaitent revenir un jour ou l'autre. Et à l'avenir, nous serons régulièrement confrontés à ce style de problème. Il faudra peut-être trouver un système pour accueillir plus de joueurs et plus de public. On y réfléchit. Sans ça, le changement, c'est aussi que le tirage au sort des équipes aura lieu un peu plus tôt. Avant, nous le faisions la veille au soir. Cette année, ce sera plusieurs jours avant, afin de faire un peu de buzz sur le site et sur Facebook. Ainsi, nous aurons plus de temps pour nous renseigner sur nos futurs coéquipiers, pour se chambrer et faire monter la pression...

Le Blog : Habituellement, comment se crée la cohésion au sein d'une équipe alors que les joueurs ne connaissent pas ?

RA : C'est un exercice de collectivité très particulier. Cela rappelle également à tout le monde que le football est un sport d'équipe. En théorie, il y a toujours un ou deux joueurs qui prennent les choses en main. Souvent ce sont ceux qui ont le plus d'expérience. Ensuite, la mayonnaise prend ou ne prend pas. Je souhaiterais que toutes les équipes deviennent un grande bande de pots, entonnent un cri de guerre et executent une danse après chaque but. Ce n'est pas toujours le cas. Mais dans tous les cas, les joueurs sympathisent très vite et s'organisent assez bien pour devenir aussi complémentaire sur le terrain qu'en dehors.

Le Blog : Toi aussi, tu participes à la Kup. Penses-tu que tu vas la gagner un jour ?

RA : Peut-être vaudrait-il mieux pour tout le monde que je ne la gagne jamais. Cela voudrait dire que je serais encore motivé pour continuer à l'organiser (rires). Plus sérieusement, je suis plus préoccupé par l'organisation que par le résultat du tournoi. Mais, que mes futurs coéquipiers se rassurent, lorsque je suis sur le terrain, je suis à 100%. Et j'ai toujours la forme.

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