Guillaume, le 'papa' de la Mazamet Kup

En amont de la Mazamet Kup, le blog rencontre les acteurs de l'évènement.

Voilà 14 ans, Guillaume Carayol crée l'évènement 'Mazamet Cup' avec une bande de copain. Footballeur reconnu et apprécié dans la région Midi-Pyrénées, il consacre aujourd'hui sa vie à ses domaines de prédilection: le cinéma, la réalisation audiovisuelle et la musique. Mais l'artiste n'oublie jamais d'être présent chaque année sur la pelouse de Pont-de-l'Arn à l'occasion de la Mazamet Kup.

Le blog: Quand tu as crée la Mazamet Cup, quel était l'objectif initial ?

Guillaume Carayol: "J'étais lycéen à Toulouse et je souhaitais organiser une rencontre amicale rassemblant mes amis toulousains et ceux de Mazamet. Le choc des cultures, en quelque sorte. Il n'y avait pas d'objectif particulier. Si ce n'est, dévoiler à la face du monde qu'il existait des footballeurs bringueurs et des fêtards pas si maladroit avec un Tango. Au final, si des liens ont pu se tisser au cours de ces dix années, on peut parler d'objectif atteint."

Blog: Que penses-tu de la Mazamet Kup "nouvelle formule" avec un 'K', le sponsoring, et puis depuis 2 ans, le côté caritatif ?

G.C.: "Certains puristes regretteront l'aspect déstructuré des premières éditions mais moi, je trouve ça admirable. Il fallait que le bébé grandisse. Aujourd'hui, il n'y a qu'à voir le nombre de participants et l'engouement suscité pour se rendre compte qu'il y a 'utilité publique'. Concernant l'aspect financier, le sponsoring, je n'aurais qu'une chose à dire : "Si seulement, j'avais eu un mécène à l'époque...". Pour les enfants malades, c'est drôlement bien mais s'ils connaissaient la quantité de bière qui est chopiné pour eux..."

Blog: Qu'espères-tu pour cet évènement dans l'avenir?

G.C.: "Que la bravoure (et non le courage, mais c'est un peu pareil) et l'audace ne suffisent toujours pas !"

Blog: Tu as soulevé le trophée à de multiples reprises mais il t'échappe depuis quelques années. Est-ce que tu penses être en jambe pour conduire ton équipe à la victoire cette année?

G.C.: "Je suis 'à la ramasse' comme on dit, mais je vais peut-être m'aligner gardien de but car c'est un poste où je peux être réellement décisif. Pour que je gagne, il me faut une équipe valeureuse et dans laquelle j'aurai peu de temps de jeu. Que vienne arbitrer Nelly Viennot ou Hervé Piccirillo. Et une grosse veille de tournoi où l'on réouvrirait 'La Guinguette' ou un dancing du vendredi. J'ai hâte d'en découdre."